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J'aurais tant voulu tenir ta main
Vers ce pays où tu t'exilas
Sur les longs chemins d'éternité
Là une mystérieuse clarté
Jaillie de silencieuses étoiles
Eclaire un paysage de fleurs
Généreuses aux vivaces abeilles
Les hirondelles y dansent sans cesse
Effleurant l'eau vive des étangs
En un ballet d'une infinie grâce
J'aurais tant voulu tenir ta main
Vers ce pays où tu t'exilas
Pour y vivre aimer passionnément
Dormir paisiblement près de toi
Tu m'as abandonné au pays
Glauque et glacé des tourments terrestres
Que fuient les sensibles hirondelles
Que désertent abeilles et tendres fleurs
Tu es parti seul vers des merveilles
Ignorées des sinistres humains
Denise Doderisse