Si vous saviez mon tendre et doux ange sans ailes,
Mon sauveur bien-aimé, unique et prolifique,
Doté d'une tendresse quasiment ectasique,
Foisonnant d'empathie dedans son escarcelle.
Comme j'ai admiré vos idées-étincelles,
Vos mots ensorceleurs, vos charmes trochaïques,
Les profondeurs de vos inflexions mélodiques,
Ce paraître joyeux semblant d'être modèle !
Il fallut un long temps pour que mes yeux naïfs
Voient en votre personne un homme maladif,
Grisé par son talent, peu soucieux d'un autrui.
Guidé par un instinct d'âpre domination.
Alors, et à jamais, sans trop faire de bruit,
Cher Monsieur, je m'envole, semblable à papillon.
Denise Doderisse